Octobre 2025 : quel virus circule en ce moment ? Informations et prévention

Plus de 80 % des séquences analysées en France en octobre 2025 révèlent toujours la suprématie du sous-variant JN.1, d’après les chiffres publiés par Santé publique France. Aucun variant inattendu n’est venu bouleverser la donne ces dernières semaines, mais la surveillance ne faiblit pas pour autant. On observe une hausse modérée du taux d’incidence, surtout en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.Chez les plus de 65 ans, 67 % ont déjà reçu le rappel vaccinal d’automne. Les autorités rappellent que le port du masque reste recommandé dans les transports en commun et les établissements de santé. Les autotests, toujours disponibles en pharmacie, ne nécessitent aucune ordonnance.

Où en est le Covid-19 en octobre 2025 ? Situation et chiffres clés

Le Covid-19 continue de circuler en France, sous l’œil attentif de Santé publique France et de l’OMS. L’automne s’installe, et avec lui, une épidémie stable, surveillée de près. Les rapports hebdomadaires du réseau Sentinelles et le suivi des eaux usées confirment cette relative accalmie. Plusieurs indicateurs permettent de suivre de près l’évolution du virus : taux d’incidence, nombre d’hospitalisations, passages aux urgences, analyses des eaux et séquençage génomique.

  • Le taux d’incidence national s’établit autour de 32 cas pour 100 000 habitants sur la dernière semaine communiquée.
  • Les hospitalisations dues au SARS-CoV-2 restent en dessous des seuils d’alerte, même si l’on note une légère augmentation chez les plus de 75 ans.
  • Moins de 1,5 % des passages aux urgences concernent des suspicions de Covid-19.

Autrement dit, le SARS-CoV-2 circule encore, mais sans saturer le système de santé. L’Institut Pasteur poursuit ses recherches pour mieux comprendre les évolutions du virus, et la France s’appuie sur un solide réseau de laboratoires et de centres hospitaliers, en lien avec les recommandations internationales. Les données de Santé publique France et de l’Organisation mondiale de la santé continuent d’alimenter les choix en matière de prévention et de vaccination.

Quels variants circulent actuellement et à quoi faut-il s’attendre ?

Le variant Omicron conserve sa place de leader sur le territoire, selon les relevés du Centre national de référence et les réseaux internationaux. Les sous-lignages se succèdent, mais aucun bouleversement n’a été signalé par l’OMS jusqu’à présent.

Depuis la rentrée, la surveillance se tourne vers XFG, surnommé “Frankenstein”, sous-variant d’Omicron repéré d’abord en Asie et désormais présent en Europe. Les analyses du Global Virus Network et de l’OMS montrent qu’il se transmet facilement, sans provoquer plus de formes sévères que ses prédécesseurs d’après les données actuelles.

La stratégie de surveillance génomique, pilotée par Santé publique France et appliquée dans les laboratoires hospitaliers, vise à détecter rapidement toute apparition d’un nouveau variant atypique.

  • Le séquençage oriente les recommandations sanitaires, adapte la stratégie vaccinale et guide les décisions des autorités.
  • Les échanges de données avec l’OMS et le Global Virus Network permettent d’assurer une veille internationale efficace.

Quant à la grippe et aux autres virus respiratoires, leur surveillance en parallèle du Covid-19 ne signale pas, pour l’instant, de co-circulation massive avec le SARS-CoV-2. Les équipes restent en alerte, surtout à l’approche de l’hiver, pour anticiper tout changement de tendance.

Reconnaître les symptômes du Covid-19 : ce qui a changé cette saison

Le tableau clinique du Covid-19 ne cesse d’évoluer. En octobre 2025, les médecins du réseau Sentinelles et de Santé publique France constatent une palette de symptômes plus large, particulièrement chez les adultes vaccinés et les enfants. Les signes les plus courants persistent : fièvre, toux, fatigue, maux de tête. La perte de l’odorat, autrefois quasi systématique, se fait rare dans les diagnostics actuels.

  • Chez les personnes âgées, il faut rester attentif. Le Covid-19 se manifeste parfois d’abord par de la confusion, des chutes ou une altération générale, sans signe respiratoire évident. Ces formes atypiques compliquent le diagnostic, notamment en gériatrie.
  • Les enfants développent surtout des infections respiratoires aiguës banales, mais il n’est pas rare de voir des cas isolés de diarrhée ou de maux de gorge.

Les médecins notent également des formes plus discrètes chez les personnes immunisées ou déjà contaminées. Essoufflement et oppression thoracique persistent surtout chez les personnes à risque. Ces symptômes justifient un dépistage rapide et une attention particulière, notamment pour les femmes enceintes et les nourrissons fragiles.

La vigilance clinique reste de mise, grâce à la coordination entre l’Institut Pasteur, les réseaux de surveillance et les médecins de terrain.

Jeune homme appliquant gel désinfectant dans couloir hospitalier

Vaccination, dépistage et gestes barrières : les bons réflexes à adopter cet automne

La vaccination reste la mesure phare contre le Covid-19 et la grippe. Depuis septembre, la campagne cible d’abord les personnes à risque : plus de 65 ans, immunodéprimés, femmes enceintes, nourrissons fragiles, ou patients avec comorbidités. Le vaccin Comirnaty Omicron JN1 LP.8.1, adapté aux sous-variants actuels, est accessible aux adultes, enfants de 5 à 11 ans, et nourrissons dès six mois. Pour les seniors, les formulations EFLUELDA et FLUAD sont proposées. L’Assurance maladie prend en charge à 100 % la vaccination contre le Covid-19 et la grippe pour tous ceux qui sont concernés, simplifiant la démarche.

Dans le monde professionnel, la vaccination conjointe Covid-grippe s’organise, permettant de gagner du temps et d’éviter des déplacements inutiles. L’automne marque aussi le retour des gestes barrières. Voici les mesures recommandées pour limiter la circulation des virus :

  • Port du masque dans les espaces clos ;
  • Lavage régulier des mains ;
  • Aération fréquente des locaux ;
  • Réduction des contacts avec les personnes vulnérables.

Le dépistage conserve tout son intérêt. Un test PCR permet de confirmer une infection : il est remboursé à 60 % sur ordonnance, et parfois à 100 % selon la complémentaire santé. Le test antigénique reste une solution rapide, accessible notamment en pharmacie. Dès l’apparition de symptômes, s’isoler sans attendre limite les risques pour soi-même et pour les autres. Cette vigilance collective allège la pression sur le système de soins et protège les plus fragiles.

Octobre 2025 n’offre pas de pause à la vigilance, mais donne à chacun les cartes pour traverser la saison sans perdre la main. La ligne d’arrivée de l’épidémie reste floue, mais chaque réflexe compte pour garder une longueur d’avance.

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